Alors, dire que les constructeurs automobiles des Pays Bas sont peu nombreux est un euphémisme. Et souvent, ils sont plutôt…excentriques, comme Spyker par exemple, ou encore Donkervoort qui dévoile maintenant sa dernière bombe, la D8 GTO.
Tiens, GTO, comme chez Ferrari, une belle référence : Gran Turismo Omologato donc, ce qui est assez drôle pour une Donkervoort de parler de grand tourisme. En effet, les modèles de la gamme sont des extrapolations de la Lotus Super Seven, avec des motorisations Audi turbocompressés et des poids très contenus qui permettent à ces engins de proposer des performances décoiffantes. A noter que la tagline de la marque est « no compromise », ce qui laisse augurer de l’esprit des voitures. Et croyez-moi, chez Donkervoort, ce n’est pas que du marketing !
La preuve donc avec cette nouvelle D8 GTO : 5 cylindres turbo de 340 à 400 Cv, 0 à 100 Km/h en 3 s. On ne connaît pas encore la vitesse de pointe (dommage !), ni le tarif (ouf..), mais déjà cette D8 s’annonce comme un engin ultra excitant.
D’abord parce que contrairement aux autres productions artisanales, elle est construite avec des organes mécaniques très robustes qui lui assurent une excellente fiabilité. Ensuite car Donkervoort est réputé pour le caractère très affirmé et les sensations mécaniques délivrées par ses créations. Enfin, parce que son look détonne encore une fois.
L’avant est bestial, l’intérieur spartiate, mais la foultitude de petits détails sur la finition montre le soin apporté lors de l’assemblage de la voiture. Je suis moins fan de l’arrière, trop massif, qui fait clairement plastique. C’est une partie que j’aurais aimé plus fine.
Cette Donkervoort sera une bombe, c’est clair, capable de rivaliser avec les engins encore plus radicaux, comme les Ariel. A vos chéquiers, car le revers de la médaille sera le prix, toujours très salé chez la marque hollandaise.
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