Chez Aston Martin, ils sont parfois difficiles à suivre…après 18 mois de carrière, la bienommée Virage va disparaitre, du moins l’appellation. Car la remplaçante de la DB9, qui conserve ce patronyme, est en réalité la Virage, légèrement restylée.
Au moins, ceci clarifie la gamme, et explique mieux le positionnement initial de la Virage. Déjà présentée longuement sur le blog, j’avais déjà exprimé mes doutes sur le positionnement de l’engin. Avec ce recadrage de la marque, la nouvelle DB9 et ex-Virage est clairement entre la V8 et la nouvelle Vanquish, et a donc pour but d’incarner le grand tourisme de la marque, moins sportive que la Vanquish, mais plus classieuse que la Vantage grâce à son V12 6.0 de 497 Cv. Un petit bijou de mélodie qui sans être ultra performant comme les V12 italiens, permet malgré tout à cette DB9 de taper plus de 300 Km/h.
Mais c’est plutôt en mélomane qu’il faudra l’apprécier, à un rythme soutenu certes, mais plus sur les grands boulevards que sur circuit. Les 570 Nm apportent l’onctuosité nécessaire, et la finition personnalisable et le cuir qui exhale un parfum si spécifique aux voitures anglaises finiront de vous convaincre de l’intéret de cette DB9.
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